Connaissez-vous le Belem ? Cet imposant le trois-mâtsder Dreimastertrois-mâts, souvent comparé à une « cathédrale des mers », fait rêver bien des gens. voguerfahren, segelnVoguer à son bord est un privilège, car c’est un modèle unique : il s’agit du dernier le voilier de commercedas Fracht(segel)schiffvoilier de commerce français du XIXe siècle encore en navigation. Ce vieux le gréementdie Takelagegréement de 122 ans impressionne par sa la voiluredie Segelflächevoilure et ses mâts de 30 mètres qui donnent lele vertigeder Schwindel vertige. Toutefois, monter sur le pont du Belem est un rêve accessible. En effet, depuis 1986, c’est un le navire-écoledas Schulschiffnavire-école civil ouvert à tous, une la raretédie Seltenheitrareté dans le paysage des anciens voiliers.
Bienvenue à bord d’un monument du patrimoine maritime français.
Le voilier comporte une équipe de 16 marins « fixes », accompagnés de 40 personnes volontaires partageant la vie des les hommes (m) d’équipagedie Crewhommes d’équipage pour apprendre à naviguersegelnnaviguer. Venus sans la formationdie Ausbildungformation préalable, les le stagiaireder Kursteilnehmerstagiaires écoutent attentivement lesla consignedie Anweisung consignes des matelots.
Ils s’entraînerübens’entraînent à hisser les voilesSegel setzenhisser les voiles pour qu’elles prennent le vent de façon optimale. En l’espace de quelques jours, ils sont capables de dirigersteuerndiriger le navire, déterminerbestimmendéterminer sa position, nettoyer les le cuivredas Kupfercuivres ou faire des la veille de nuitdie Nachtwacheveilles de nuit – les fameux « le quartdie Wachequarts ». Comme les professionnels de la mer, ils montent en haut du grand mât et rester suspendu,ehängen bleibenrestent suspendus au-dessus du vide, tels des acrobates. Facile par beau temps, un peu plus sportif pendant une tempête... Leurs gestes doivent être précis, leurs le déplacementdie Bewegungdéplacements agiles et leur l’obéissance (f)der Gehorsamobéissance totale. C’est ce qu’annonce le le maître d’équipageder Oberbootsmannmaître d’équipage, Patrice Caherec, à chaque nouvel arrivage de volontaires. « Tout ce qu’on vous dit ici, c’être parole d’évangiledas Evangelium seinest parole d’évangile. Pas de prise d’initiative. »
Tous à la manœuvre, par tous les temps, c’est grisant,eberauschendgrisant ! Les stagiaires sont ravi,ebegeistertravis de leur expérience, qui plus est, sur un navire d’exception.
Le Belem a connu de nombreuses la campagne marchandeHin- und Rückfahrt mit Frachtcampagnes marchandes, plusieurs propriétaires et différents noms. menacé,ein GefahrMenacé de tomber dans l’oubliin Vergessenheit geratentomber dans l’oubli, il a su renaître grâce à des passionnés et des sponsors averti,eerfahrenavertis. Sa vie bien remplie ne pas être près de faire qcnicht so bald etw. tunn’est pas près de s’arrêter !
À lire dans le numéro de juillet d'Écoute.