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Transcription
Pauline : Savez-vous comment on surnomme Biarritz, dans le Pays basque ? « La reine des plages et la plage des rois ». Eh oui, tout simplement ! Et pourtant, il y a plusieurs siècles, ce n’était qu’un petit port de pêche à la Walbaleine, comme nous le raconte la guide Isabelle Eyherabide.
Isabelle Eyherabide : Alors, Biarritz est un petit village jusqu’au milieu du Moyen Âge, est un village de petits pêcheurs dont la seule richesse pour la survie était la chasse à la baleine. Les baleines, c’était la Atlantische Nordkaperbaleine franche qui venait sur nos côtes et jusqu’au nord de l’Espagne. Donc toute la richesse de tous les petits villages, jusqu’à la frontière espagnole et au-delà, c’était la chasse à la baleine. Dernière baleine, etw flüchtig sehenentrevue, on la situe autour de 1660. Voilà. Donc faut savoir que pour la pêche à la baleine, ça permettait de sich ernährense nourrir, ça permettait avec les Knochenos de etw bauenbâtir des maisons. On heizenchauffait avec le Fettgras, donc tout était, comme on dit tout est bon dans le Schweincochon, tout est bon dans la baleine.
Pauline : Le problème, c’est que les baleines, bientôt, il y en avait beaucoup moins. Les Biarrots, comme on appelle les habitants de Biarritz, ont dû se tourner vers une autre activité... un peu étrange.
Isabelle Eyherabide : L’histoire se perd un peu, car qu’ont fait les marins une fois quand la chasse a été terminée ? Ils étaient plutôt pauvres, donc certains sont partis sur Bayonne et Saint-Jean-de-Luz, des villes aux ports plus importants, pour rester marins et d’autres sont partis faire la course. Qu’est-ce que la course ? La course, ce sont des actes de piraterie, de hier: Diebstahlvol en mer, mais qui étaient légaux puisque c’était sous l’Schirmherrschaftégide du roi. Donc on donnait la moitié de ce qu’on volait au roi et on avait le Rechtdroit d’aller courser des bateaux.
Pauline : Je précise que l’activité des Korsarcorsaires était autorisée en temps de guerre, c’est-à-dire, à l’époque du roi Louis XIV, à peu près tout le temps. Ils avaient le droit de s’attaquer aux Handelsschiffnavires marchands ennemis et on les considérait comme des soldats. Mais à Biarritz, on attendait encore l’heure de Ruhmgloire de la ville. Elle est arrivée avec l’empereur Napoléon III, ou plutôt, avec l’impératrice Eugénie.
Isabelle Eyherabide : La ville dahinvegetierenvivote un petit peu jusqu’à l’arrivée d’Eugénie, qui épouse Napoléon III. Ça, c’est vraiment ce qui va faire de Biarritz, une ville qui est au niveau du moins européen, très connue. Eugénie, elle est venue ici dès 8 ans, elle est Espagnole, elle est Andalouse, elle est de Grenade et la Sommerfrischevillégiature d’été en Espagne, c’était beaucoup d’aller sur Saint-Sébastien. Saint-Sébastien, c’est une ville qui est à 50 km de Biarritz. Sauf qu’au XIXe siècle, il y a eu beaucoup de guerres de succession qu’on a appelées des guerres carlistes. Et Saint-Sébastien s’est trouvée etw belagernassiégée. Donc Eugénie et sa maman ont passé la frontière et dès 8 ans sont venues ici, se réfugier à Biarritz, ça a beaucoup plu à Eugénie, donc elle est revenue plusieurs années de suite. Et donc elle aimait les bains de mer, elle aimait la Wandernrandonnée, elle aimait bouger. C’était une fille flinkalerte, active on va dire. Quand elle épouse Napoléon III en 1853, la première chose qu’elle fait, c’est lui dire : « Viens, je vais te montrer un hier: Gegendcoin de France qui me tient à cœur », et elle l’jdn mitbringenamène à Biarritz.
Pauline : Pour faire plaisir à son épouse, Napoléon III lui achète un terrain de 12 hectares, sur lequel il bâtit une grande maison. Mais la maison n’est pas assez grande pour accueillir toute la cour de Napoléon III, qui le suit à Biarritz : alors, des hôtels se construisent tout autour. C’est ainsi que Biarritz devient une station touristique. Et l’histoire ne s’arrête pas là, car en pleine Première Guerre mondiale, c’est une autre impératrice, mais de la mode cette fois-ci, qui vient s’installer à Biarritz : je parle bien sûr de Coco Chanel.
Isabelle Eyherabide : Qu’est-ce qui se passe en 1915 ? Paris etw belagernest assiégée, beaucoup d’artistes et autres fuient la capitale. Et il y a notamment une jeune modiste, une jeune styliste qui s’appelle Coco Chanel, qui va fuir Paris. Et qui va venir se réfugier à Biarritz. C’était très pensé pour elle. Venir à Biarritz, c’était la Näheproximité de l’Espagne. Elle savait qu’il y avait des grands d’Espagne qui avaient les moyens et que ce qu’elle avait envie de proposer, ça pouvait lui faire quand même une clientèle. Et elle savait qu’il y avait l’aristocratie qui venait à Biarritz, donc elle était sûre de pouvoir arriver à faire du business ici.
Pauline : Après la guerre, de nombreux autres artistes découvrent Biarritz, on y etw drehentourne aussi des films, on y ouvre des casinos... Bref, la ville connaît une renommée internationale. C’est encore le cas aujourd’hui, mais si, aujourd’hui, de nombreux touristes affluent à Biarritz, c’est aussi pour faire du surf. Car oui, c’est à Biarritz que le surf est arrivé pour la première fois en Europe. Je remercie Vincent Picot qui est allé pour écoute à Biarritz et qui a interviewé la guide Isabelle Eyherabide !