Beauté sauvage : l'autre Provence

    DIFFICILE
    Écoute 11/2025
    Les Alpes-de-Haute-Provence
    © debieux/iStock.com
    Von Vincent Picot

    C'est un secret bien gardé. Au nord de la Provence et au pied des Alpes du Sud, la Haute-Provence marier qcetw verbindenmarie champs de lavande et air pur, montagne à la brebis(Mutter-) Schafbrebis et land art… Dans ce cadre enchanteur,teresseparadiesischenchanteur et méconnu,everkanntméconnu des touristes, on trouve même un ermitage tibétain et des villas mexicaines.

     

    La villa d’Alexandra David-Néel

    Un morceau de Tibet au pays de Giono ! Alexandra David-Néel (1868-1969) a 60 ans en 1928 lorsqu’elle s’installe à Digne-les-Bains, la « capitale » des Alpes-de-Haute-Provence. Cette grande voyageuse être auréolé,e dehier: für etw berühmt seinest alors être auréolé,e dehier: für etw berühmt seinauréolée d’un l’exploit (m)hervorragende Leistungexploit : quatre ans plus tôt, déguisée en la pèlerine-mendianteBettelpilgerinpèlerine-mendiante, elle est entrée dans Lhassa, la capitale interdite du Tibet. Une première pour une femme occidentale ! Elle raconte son incroyable le périplehier: Reisepériple dans Voyage d’une Parisienne à Lhassa, un classique de la littérature de voyage. Hormis le Tibet, Alexandra David-Néel parcourir qcetw durchreisena parcouru l’Asie durant 13 ans. Celle qui parlait le tibétain fut ermite au Sikkim, a franchi des le colPasscols à plus de 5 000 mètres, bravé le froid, évité les le brigandRäuberbrigands, rencontré le dalaï-lama… 

    De retour de l’Himalaya, l’aventurière peut goûter un repos bien mérité dans les petites Alpes dignoises, un « Himalaya pour Lilliputiens » selon ses mots. C’est à Digne-les-Bains qu’elle décide de poser ses valises. Elle achète une maison qu’elle baptise Samten-Dzong ou « forteresse de la méditation ». Visiter la demeure de l’exploratrice, c’est faire un saut de 100 ans en arrière, et se projeter quelque part au pied des la cimeGipfelcimes enneigées de l’Himalaya. Le bâtiment s’imbriquersich verschachtelns’imbrique en plusieurs volumes autour d’une tour carrée. Les toits-terrasses donnent l’impression de rejoindre un monastère ou un ermitage himalayen. L’écrivaine a choisi tous les matériaux de construction, de la la menuiserieSchreinerarbeitenmenuiserie à la couleur des le papier peintTapetepapiers peints. Sa chambre évoquer qcan etw erinnernévoque celle d’un grand lama tibétain. Les couleurs vives des pièces et les objets rapportés de ses nombreux voyages forment un petit musée d’art asiatique : lampes à beurre, moulins à la prièreGebetprières, thangkas (peintures religieuses sur tissu), masques tibétains, costumes asiatiques et tenues d’opéra…

    Dans ce décor exotique, l’aventurière savait se mettre en scène devant ses visiteurs et les journalistes. Mais c’est surtout le travail qui l’occupera. Dans ses deux bureaux aux riches bibliothèques, elle prépare ses conférences et rédige ses livres de voyage… Nomade dans l’l’âme (f)Seeleâme, Alexandra David-Néel partira une nouvelle fois sur les routes de Chine, peu avant ses 70 ans. Elle meurt à son domicile dignois à presque 101 ans, mais ses la cendreAschecendres seront jetées dans le Gange à Bénarès, bien loin de la Haute-Provence. Samten-Dzong est considéré comme le premier ermitage et sanctuaire lamaïste en France.

     

    Haus von Alexandra David-Néel

    ©STANISLAS FAUTRE/Le Figaro Magazine/laif

     

    À retrouver dans écoute 11/25

     

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