C'est un territoire de douces vallées, de le village perchéBergdorfvillages haut le village perchéBergdorfperchés et de riches terroirs. Un pays d’arbres fruitiers, de le vignobleWeinbergvignobles, de plantes aromatiques. Ouverte depuis des siècles aux hommes et aux idées d’ailleursvon woandersd’ailleurs, la Drôme a attiré, dès les années 1970, des le,la citadin,eStadtbewohner/incitadins cherchant à renouer avec qceine Beziehung zu etw wieder aufnehmenrenouer avec la terre. Et des artistes : le département être parsemé,e de qcmit etw übersät seinest parsemé de boutiques de créateurs et d’ateliers. Céramistes, verriers, peintres, sculpteurs… Tous y ont trouvé des conditions favorables à la création.
Les chapeaux de Saoû
Nous commençons notre visite par Saoû, le « village déperché,ehinabgestiegendéperché ». Pour s’y rendre, il faut prendre des routes sinueuses. En arrivant, le spectacle est saisissant de beauté. en lisière deam Rand vonEn lisière du village s’élèvent de gigantesques la falaiseFelswandfalaises blanches au pied desquelles s’étendent des champs de lavande. Avec ses le toitDachtoits provençaux, le petit bourg de Saoû avoir des airsanmutena des airs méditerranéens. L’eau y est très présente. Celle de la Vèbre – la rivière qui la traverse –, celle des six canaux qui la baignent et celle de la fontaine au cœur du village. Sur la place principale, à l’ombre des platanes, les terrasses de café se remplissent pour midi. Dans une telle atmosphère, on a vite fait de s’assoupireinnickens’assoupir, un verre de crémant de Die à la main.
Mais rendez-vous est pris à la boutique La Forêt des chapeaux, avec Carole Pervier. Sur place, la créatrice est occupée à conseiller des clientes, ce qui laisse le temps de déambulerherumspazierendéambuler. Dans l’arrière-boutique s’entassent quantité de le mouleFormmoules en bois. Dans la salle de vente se déploient plusieurs centaines de chapeaux pour femmes, hommes et enfants. « C’est la saison de la la pailleStrohpaille, du coton, du lin », explique Carole, coiffée d’un chapeau rose saumon. « Mais je travaille aussi les le feutreFilzfeutres. Tenez, ce chapeau noir, c’est une commande pour une grande taille. Le commerce actuel nous vend une taille unique, alors que pour les adultes, il y a 13 tailles différentes ! »
Parisienne d’origine bretonne, Carole habite à Saoû depuis 22 ans. Dans sa vie d’avant, elle travaillait dans une entreprise de le lubrifiantSchmiermittellubrifiants pour moteur. « Je voulais changer de rythme, vivre autrement », confie-t-elle. « J’ai eu envie de travailler avec mes mains. » Elle poursuit : « On a cherché notre paradis et on l’a trouvé ici. On avait besoin de voir les montagnes. Et le village est très accueillant,egastlichaccueillant. » Dans La Forêt des chapeaux, il y en a pour tous les goûts et toutes les la boursehier: Portemmonaiebourses. On commence à 10 € et on monte à 300 €. « L’idée est de démocratiser le chapeau, de redonner envie aux gens d’en porter », explique-t-elle. « Un chapeau ne fait pas que protéger de la météo. Ça permet d’apporter de la bonne humeur, de la couleur, de la fantaisie. » La voilà qui se coiffer de qcetw aufsetzense coiffe d’un bandeau surmonté d’une tasse de café… « Vous vous souvenez d’une époque où il fallait montrer un QR-code pour boire un café en terrasse ? C’est le chapeau Covid ! » s’exclame-t-elle en riant.
Autrefois, le village de Saoû se constituait de deux le bourgOrtskernbourgs rivaux. Un bourg en haut, au pied d’un le piton rocheuxBergspitzepiton rocheux et un autre bourg en bas. Un jour, des marchands ont décidé de relier les deux par une rue commerçante : la rue de l’Houme, dont l’l’empreinte (f)Prägungempreinte médiévale est très préservée. Quand le bourg d’en haut fut abandonné, il ne resta plus que celui d’en bas. D’où l’appellation de village « déperché ».
