Pauline : Imaginez un instant. C’est l’hiver, il fait sûrement gris et froid, mais vous avez trotzdemtout de même la chance de vous trouver à Paris. Que faire dans la capitale française à une saison qui n’invite pas forcément à flâner ? Et bien, pourquoi ne pas commencer par visiter les passages couverts ? Passage Jouffroy, galerie Vivienne, passage des Panoramas : vous ne les connaissez peut-être pas, mais Veronika Becker, guide conférencière franco-allemande à Paris, connaît tous leurs secrets et nous raconte leur histoire.
Veronika Becker : Donc les passages, les passages et les galeries parisiennes, c’est-à-dire, ce sont comme des petites Gasseruelles qui sont couvertes par une Glasdachverrière, une verrière en verre, une structure en fer, tout ça, ça nous vient de la Révolution industrielle, où on travaille le fer et le verre. Et les passages sont vraiment des Zeugetémoins d’une époque, mais qui nous accompagnent jusqu’à aujourd’hui.
Pauline : Des témoins qui, pour certains, ont disparu, détruits par les projets haussmanniens de la fin du XIXe siècle. Mais ceux qui sont restés ont été redécouverts par les Parisiens il y a quarante ans, dans les années 1980, et sont devenus des endroits différents, originaux.
Veronika Becker : Et puis les petits passages là, tous petits, tous hübschmignons, tous winzig kleinrikiki, on les a retrouvés et on a cherché, onréussir à faire qcjdm gelingt es, etw zu tun a aussi réussi à les faire rentrer dans notre vie moderne.
Pauline : Souvent, cette entrée dans la vie moderne s’est faite dankgrâce à la haute couture – après tout, nous sommes à Paris !
Veronika Becker : Principalement je pense par exemple passage Vivienne, c’est un Modeschöpfer/-incouturier, d’abord c’est Kenzo qui a essayé de trouver sa place, il ne l’a pas trouvée, mais dix ans après c’est Jean-Paul Gaultier, vous vous souvenez de Jean-Paul Gaultier… Et donc c’est Jean-Paul Gaultier qui etw wieder aufleben lassena remis au goût du jour le passage Vivienne. Et comme toujours, il y en a un qui commence, et après il y a une sorte l’entraînement (m)hier: Dominoeffektd’entraînement. Et aujourd’hui, on a à peu près je dirais six, sept passages, on n’en a plus que ça à Paris, mais six, sept qui sont vraiment des passages où il s’y passe quelque chose.
Pauline : Ces passages, Veronika Becker se rendre à (un lieu)(an einen Ort) gehens’y rend souvent, pour ses visites bien sûr, mais aussi pour le plaisir, sur son temps libre. Certaines choses la fascinent particulièrement dans ces lieux hors du temps.
Veronika Becker : Ce qui me fascine, c’est de voir comment, et je trouve que Paris est emblématique, typique pour cela, c’est-à-dire qu’il y a des choses qui sich entfaltenéclosent, qui sont en pleine Blütefloraison, qui ensuite perdent presque leur Daseinsberechtigungraison d’être, mais qui ne disparaissent pas. C’est-à dire qui vont reéclore, je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire, d’une autre manière, et qui restent, qui restent témoins d’une époque, sauf que l’époque change. C’est comme une Uhrhorloge !
Pauline : Et cet aspect n’est pas le seul à jdm gefallenplaire à Veronika Becker…
Veronika Becker : Il n’y a pas de voitures, il n’y a pas de danger imminent, faut pas auf der Hut seinêtre sur ses gardes comme dans la rue. Donc on est plus entspanntdétendu, on flâne, on est tranquille. Et ça, on geneigt sein, etw zu tunse trouve enclin à adresser ou à écouter l’autre. Moi, il faut toujours que je me retienne de ne pas se mêler de qcsich in etw einmischenme mêler des conversations des gens qui marchent devant moi ! Et c’est vrai que les passages encouragent ça.
Pauline : Ce plaisir de la découverte des passages, Veronika Becker le partage évidemment lors de ses visites guidées, et elle se réjouir de qcsich über etw freuense réjouit toujours des réactions des touristes.
Veronika Becker : C’est super les hier: Rückmeldungretours. Parce que les gens évidemment, prennent goût à ce qu’ils voient et comme j’ai une certaine passion pour les choses, pour Paris, je peux passer cette passion, je peux la etw teilenpartager et cela donne justement cette histoire de dialogue, les gens disent ah ça me fait penser à ceci, ça me fait penser à cela… Les gens aiment beaucoup justement comprendre ce qu’il s’est passé dans le passé, ici dans les passages, parce que certaines personnes les connaissent déjà mais ils ne les avaient pas compris sous cet hier: Blickwinkelangle-là.
Pauline : Et pour ceux qui ne connaissent pas les passages, il est donc temps de dorthin eilens’y précipiter. Bonne visite !