Les Mexicains de Barcelonnette

    Haus in Barcelonnette
    © CHAPUT Franck /hemis/laif

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    Pauline : Située au pied des montagnes provençales, dans un Rahmencadre herrlichmagnifique, la petite ville de Barcelonnette a tout pour jdn begeisternséduire les visiteurs. Surtout que dans ses murs se cache aussi une histoire ungewöhnlichinsolite, celle de ses habitants qui, au XIXe siècle, ont tout quitté pour aller vivre au Mexique et devenir riche. Encore aujourd’hui, cette histoire a laissé des traces. Draguy Vojvodanovic, directeur de l’Office du tourisme de la vallée de l’Ubaye, où se situe Barcelonnette, nous raconte le début de cette aventure, au XIXe siècle. Je note qu’il parle de Hausierhandelcolportage, alors retenez bien ce mot si vous ne le connaissiez pas : il s’agit d’un métier qui a pratiquement disparu aujourd’hui, celui de vendeur hier: Straßen-ambulant.  

    Draguy Vojvodanovic : Il y avait une tradition de colportage dans la vallée de l’Ubaye. Et un jour, les frères Arnaud, qui sont au nombre de trois, décident de etw versuchententer l’aventure outre-Atlantique. Ils arrivent en Louisiane, aux Amériques, où ils fondent une ville qui s’appelle Arnaudville.  

    Pauline : Allez voir sur jede/-r beliebigen’importe quelle carte : la ville d’Arnaudville, en Louisiane, existe encore. Elle compte aujourd’hui un millier d’habitants.
    Et une « rue des trois frères Arnaud » traverse la ville de Barcelonnette.
    Bref, revenons à notre histoire.  

    Draguy Vojvodanovic : Et donc c’est une première Erfolgréussite, et ça, ça donne des idées à d’autres Ubayens, mais pas de les zu jdm stoßenrejoindre en Louisiane, mais d’aller au Mexique. Ils arrivent au Mexique et les premiers qui font ce pas-là finalement hier: etw aufbauenbâtissent des petits empires et notamment dans le textile et ensuite dans la banque. Et il y a toute une Wellevague de 1820 jusqu’en 1900, qui partent au Mexique. Et on schätzenestime aujourd’hui à plus de 30 000 les descendants des Barcelonnets qui sont partis au Mexique. 

    Pauline : Au Mexique, ces immigrés français ont laissé des traces...   

    Draguy Vojvodanovic : Et qui ont bâti, si vous connaissez Les Galeries La Fayette, par exemple, ils ont bâti l’équivalent, donc ça s’appelle « 7 portes » au Mexique, l’équivalent de ces Kaufhausmagasins de distribution partout dans le Mexique.  

    Pauline : Mais des traces, les émigrés en ont aussi laissé à Barcelonnette et dans la vallée de l’Ubaye.  

    Draguy Vojvodanovic : Ils n’ont jamais oublié leurs Wurzelracines, puisqu’une fois que la fortune a été faite, ils revenaient régulièrement à Barcelonnette et dans toute la vallée de l’Ubaye, où ils ont commencé par construire, pour montrer leur richesse, à qui construisait la plus belle villa. Et ce sont des villas, donc c’est le début des années 1900, plutôt très art contemporain, parce qu’ils faire appel à qnjdn beauftragenont fait appel en fait, ils ont quasiment tous fait appel au même architecte, c’est celui qui a construit le Carlton à Cannes. 

    Pauline : Toutes des villas d’art contemporain ? Pas tout à fait !  

    Draguy Vojvodanovic : Il n’y a qu’une villa qui hier: auffallendénote. Alors, chaque villa fait au minimum 800 à 1000 m2. Et il n’y en a qu’une qui faire écho à qcan etw anknüpfenfait écho aux châteaux de Bavière qui s’appelle le Château des Magnans, à Jausiers. Et là aussi, c’est une très belle histoire puisque le monsieur qui fonde ça construit ce château de Bavière pour son Ehemann,-frauépouse qui a décidé de rester en France. Et lui, il fait les allers-retours. Et donc, c’est pour elle qu’il construit cette Gebäudebâtisse qui est monumentale, qui aujourd’hui a été transformée en hôtel. Et lui, il continue de faire les allers-retours.  

    Pauline : Les allers-retours au XIXe siècle entre le Mexique et la France, cela prend du temps. Et pourtant, c’est ce que font les habitants de Barcelonnette.  

    Draguy Vojvodanovic : Certains ne peuvent plus auf etw verzichtense passer du Mexique et restent vivre là-bas. Et d’autres viennent passer tous les étés ici et repartent tous les hivers au Mexique. Et encore aujourd’hui, on a des personnes qui ont cette double résidence, cette double vie. 

    Pauline : De leur vivant, les Mexicano-Barcelonnets, comme on pourrait peut-être les appeler, construisaient donc d’immenses villas, mais ce désir de grandeur ne s’arrêtait pas là. Une fois décédés, ils jdn beerdigenétaient enterrés dans d’immenses Grabtombes, que l’on peut encore voir aujourd’hui dans le cimetière du Peyra. Au Mexique, des destins sêtre lié,e à qcmit etw verbunden seinont aussi encore liés à Barcelonnette. Draguy Vojvodanovic nous parle de Marcelo Ebrard, célèbre homme politique au Mexique, ministre et ancien Bürgermeister/-inmaire de la ville de Mexico.  

    Draguy Vojvodanovic : Il est issu, pareil... C’est un petit enfant du premier...des Barcelonnets qui sont partis au Mexique. J’ai eu l’occasion d’aller au Mexique en 2022 et je l’ai rencontré. Je l’ai rencontré à l’Botschaftambassade en fait, parce qu’il savait qu’une délégation française était venue de Barcelonnette, j’étais avec des Mandatsträger/-inélus, et il est venu nous saluer. Et il est venu une seule fois à Barcelonnette. 

    Pauline : Aller à Barcelonnette, c’est donc la garantie de découvrir une histoire et une architecture vraiment exceptionnelles. Sans compter toutes les sorties à vélo ou à moto que l’on peut faire sur les hier: Passcols de la région... J’ai demandé à Draguy Vojvodanovic ce qu’il aimait le plus en tant qu’habitant dans la vallée de l’Ubaye.  

    Draguy Vojvodanovic : En fait, la première chose, c’est que dès que je me lève le matin, c’est une carte postale. Et je ne m’en se lasser de qc  ➤einer S. überdrüssig werdenlasse pas. Et cette carte postale, elle être baigné,e de qcvon etw durchflutet seinest toujours baignée de soleil et de ciel bleu. Toute l’année. Même l’hiver, lorsqu’il neige, il neige la nuit et il fait beau la journée. Ça, c’est la première chose. Et la deuxième, c’est que la vallée... a une particularité, son DNAADN, c’est les festivités. On organise une multitude d’événements qui rythment toute l’année. Et ça fait qu’on n’a pas besoin d’hier: woandershin gehenaller voir ailleurs parce qu’on a ici une variété événementielle, que ce soit sportif, que ce soit festif. 

    Pauline : L’un de ces évènements, ce sont les Fêtes Latino-Mexicaines de Barcelonnette, organisées chaque année au mois d’août. On y célèbre le passé de la ville, son histoire et le fait qu’encore aujourd’hui, cette histoire se retrouve dans tous les Winkelrecoins de la vallée. Je remercie Draguy Vojvodanovic pour l’interview !