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Transcription
C’est une véritable aventure, qui attendra le dimanche 10 novembre, les 40 skippers inscrits au départ du Vendée Globe, célèbre course de voiliers en solitaire. Cette course a la particularité d’être sans Zwischenstopp in einem Hafenescale et sans assistance. Elle est parmi les plus difficiles : les marins font littéralement un tour de la Terre, depuis la commune des Sables-d’Olonne, en Vendée, avant de revenir au même endroit, environ 3 mois plus tard. Notre correspondant Bertrand Fizel a rencontré plusieurs acteurs de cette course et s’est baladé pour nous dans les ruelles du quartier de La Chaume, un petit quartier des Sables-d’Olonne, où tout a commencé… Hervé Retureau, attaché de conservation Erbepatrimoine de la Ville, nous raconte la vie de son quartier de La Chaume :
Hervé Retureau. : C’est très coloré. Alors c’était très vivant aussi hier, puisque les gens vivaient dans la rue. Il faut s’imaginer un quartier où on cuisait sa sardine à même qcdirekt auf etwà même la rue, où entre voisins, on s’entraidait. Tout le monde se connaissait, donc ça finissait souvent en chanson, en grandes Tischrundetablées, et c’était un quartier extrêmement vivant.
À l’époque, c’est la pêche l’activité principale du quartier. Les femmes, tiennent un rôle majeur : les hommes partis en mer, ce sont elles qui font tourner la maison, comme on dit : elles s’occupent des enfants, mais aussi des bateaux, puisque dès que les bateaux rentraient au port, elles récupéraient les Netzfilets et les réparaient, avant de les etw aufhängenétendre…
– Il faut s’imaginer qu’il y a encore 40 ans, il y avait une bonne trentaine de cafés dans les rues. Sur le quai, tout se faisait aussi à la main. Donc on débarquait le poisson. Quelqu’un qui passait kurz mithelfendonnait un coup de main. On eine Kette bildenfaisait la chaîne. Il y avait 14 usines de conserves, 14 usines de poisson, donc vous imaginez un peu l’activité qui régnait, les bruits, les sons des l’usine (f)Fabrikusines puisqu’à l’époque on n’avait pas de téléphones portables pour appeler les ouvrières au travail. Donc c’est les Horncornes qui sonnaient. Chaque usine avait son propre son.
Si les sorties en mer pour aller pêcher étaient autrefois dangereuses, le départ des skippers dans cette course surnommée « l’Everest des marins », l’est tout autant, si ce n’est plus. Les proches des skippers regardent partir les marins le cœur serrébeklommenle cœur serré, comme autrefois les famille de pêcheurs… Mais le Schauerfrisson de l’excitation est le plus fort. C’est ce que nous rappelle Alain Lebœuf, président du Vendée Globe et du Département de la Vendée :
A.L. : Nos habitants des côtes connaissaient bien l’océan, savaient qu’aller à la pêche pouvait être dangereux à certains moments. On a vu combien de pêcheurs vendéens ums Leben kommenpérir en mer. Mais aujourd’hui, au-delà de nos habitants de la côte, bien, c’est toute la Vendée. Les habitants du von Hecken geprägte Landschaft im Inneren der VendéeBocage, ceux qui être retiré,ehier: vom Meer entfernt lebensont très retirés, qui voulaient, qui voyaient la mer très, très loin, qui s’approprient nunmehrdésormais et qui comprennent aussi les dangers de la mer en même temps que les chances de la mer. La mer est miraculeuse, elle peut nous apporter l’énergie, elle peut nous apporter la nourriture, mais elle a aussi sa dose de risques. Et donc, à travers ces expériences, des skippers qui s’en vont etw trotzenaffronter ces océans, et bien c’est toute la Vendée qui a mieux compris ce qu’était la beauté des océans.
Un autre enfant de la mer, Arnaud Boissières, qui sera am Ruderà la barre du voilier La Mie Câline. Et ce n’est pas son coup d’essai, puisque pour cette 10e édition, le skipper originaire de Bordeaux s’élancera pour son cinquième Vendée Globe.
A.B. : J’aborde ça, un cinquième Vendée Globe, comme mon premier Vendée Globe. Comme un kleiner Jungegamin qui se prépare à vivre quelque chose de fabuleux, bien que j’ai déjà connu par le passé. Je vois ça avec beaucoup d’enthousiasme, beaucoup d’envie et beaucoup d’Unbekümmertheitinsouciance.
Pas si insouciant, car il sait qu’il y aura des moments difficiles…
– Oui, oui, alors il y a des moments extrêmement durs sur le Vendée Globe, mais j’entretiens un rapport sinnlichcharnel avec la course, avec l’idée de faire un tour du monde à la voile, juste à se déplacer avec la puissance des vents, des océans. Même si je sais que les océans sont extrêmement durs, extrêmement périlleux. Mais j’y vais avec beaucoup d’enthousiasme, avec beaucoup d’humilité aussi, beaucoup de respect pour ces océans, j’ai tendance à dire : les océans ils m’ont laissé passer quatre fois... Parce que c’est un hier: unheimlichsacré privilège. Mais j’aime ça, j’aime ce goût de l’aventure, ce goût du risque et ce challenge sportif, qui est assez important et waghalsigaudacieux. Et voilà, moi j’aime ça, et je sais que ça ne sera pas une partie de plaisir tous les jours.
Mais pour celui qui regardait le Vendée Globe à la télé lorsqu’il se battait contre la leucémie, les grands skippers restent des héros …
– Bah oui, moi le Vendée Globe, ça m’a toujours fait träumenrêver. Pour moi, mon idole, c’était Titouan Lamazou, parce qu’il est du sud-ouest de la France. Moi aussi. J’ai eu l’occasion de voir son hier: Werftchantier quand le bateau était en construction. Il a gagné le Vendée Globe aussi en 1989, dans une histoire de ma vie qui était particulière à ce moment-là, où j’étais malade et ça m’a beaucoup aidé. Et pour moi, Lamazou sans le savoir, et ce premier Vendée Globe Challenge, m’a aidé pour vivre moins mal la maladie, et ça m’a beaucoup fait rêver et ça me fait rêver encore. Et aujourd’hui même, j’ai du mal à imaginer et à croire vraiment, c’est vrai, que je suis vraiment acteur de cette course-là.
Arnaud Boissières donc, qui prendra le départ aux côtés de 39 skippers. On lui souhaite beaucoup de bonheur dans l’accomplissement de ce cinquième tour du globe.