Menton : sous le soleil d'hiver

    MOYEN
    Écoute 13/2025
    Menton
    © Lichtwolke/iStock.com
    Von Vincent Picot

    L’hiver ? Connaît pas ! Avec 316 jours de soleil par an, Menton offre aux visiteurs une la parenthèseAuszeitparenthèse enchantée au cœur des les frimas (m/pl)Raureiffrimas. De la vieille ville colorée aux le jardin paysagerLandschaftsgartenjardins paysagers exubérant,eüppigexubérants, de la fête du Citron aux trésors de l’architecture baroque et Belle Époque, la ville séduire qnjdn bezaubernséduit jusque dans ses alentours, très spectaculaires. Un parfum d’Italie qu’il faut respirer à pleins poumonstiefà pleins poumons !

    En fleurs toute l’année : les jardins de Menton

    L’histoire d’amour entre Menton et les jardins remonte au XVIIIe siècle. Attirés par la douceur du climat, des botanistes anglais vont faire de la ville leur terrain de jeu. Ils introduisent des espèces tropicales et subtropicales qui s’adaptent à merveille au territoire. Créateur du jardin Hidcote Manor en Angleterre, le major Lawrence Johnston aménager qchier: etw anlegenaménage le jardin Serre de la Madone sur les flancs du val de Gorbio de 1924 à 1937. Ce grand voyageur a rapporté dans ses valises de nombreuses espèces exotiques, qu’il fait cohabiter avec les espèces endémiques (chêne, cyprès, olivier). le cytiseGinsterCytise du Maroc, l’arbousier (m)Erdbeerbaumarbousier des Canaries, mahonia du Siam, magnolia de Chine...

    Jusqu’à 15 jardiniers ont façonné ce jardin foisonnant,eüppigfoisonnant. On y déambule comme dans un rêve éveillé, entre terrasses et fontaines, escalier à l’italienne et jardin mauresque. La demeure du major anglais trône au centre de cet éden de huit hectares. Venez de préférence entre avril et juin, les floraisons y sont extraordinaires. Au jardin du Val Rahmeh, que l’on doit à Percy Radcliffe et surtout à Maybud Sherwood Campbell, 1 700 espèces s’épanouirhier: gedeihens’épanouissent sur la colline de Garavan. le daturaStechapfelDaturas, hibiscus, bambous géants, le nénupharSeerosenénuphars, palmiers… C’est en automne que c’est le plus beau ! Comme dans tout jardin botanique, les plantes sont rigoureusement étiquetées. Au pied des la falaiseKlippenfalaises qui bordent la frontière italienne, le jardin Maria Serena agrémenter qcetw zierenagrémente une magnifique villa Belle Époque, autrefois propriété d’un Anglais – encore un ! À la fois luxuriant et vertical, le jardin regorger de qcvoll von etw seinregorge de bananiers, de cycas, de cactus candélabres et de manguiers. Il possède même un dragonnier des Canaries. 

     

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    Pas de naturaliste anglais derrière le jardin Fontana Rosa, mais un homme politique, écrivain et cinéaste espagnol, Vicente Blasco Ibáñez. En exil à Menton, ce dernier achète en 1922 une propriété appelée Fontana Rosa. Pour se rappeler sa Valence natale, il ponctue le lieu de pergolas, de bassins, de céramiques colorées aux motifs de roses et d’l’agrume (m)Zitrusfruchtagrumes. Les aventures de Don Quichotte illustrent même l’l’hémicycle (m)Halbkreishémicycle consacré à Cervantès. Un jardin à l’atmosphère andalouse… Citons encore le domaine des Colombières, réalisation de l’artiste Ferdinand Bac, petit-neveu de Napoléon Ier. Dans une ambiance pompéienne, le jardin se veut un hymne à la Méditerranée. Des statues mythologiques côtoyer qcneben etw stehencôtoient des oliviers multicentenaires, des pins, des cyprès et un le caroubierJohannisbrotbaumcaroubier millénaire. À quatre kilomètres de là, de l’autre côté de la frontière italienne, le jardin botanique Hanbury a été dessiné par un Anglais qui fit fortune en Chine dans le commerce des épices, du thé et de la soie. Espèces endémiques et exotiques s’étagent sur les 18 hectares de ce jardin qui dégringolerhier: steil abfallendégringole jusqu’à la mer. Une splendeur de la Riviera italienne.

     

    Notre auteur Vincent Picot vous propose une parenthèse ensoleillée. Il s'est rendu à Menton pour y découvrir sa vieille ville colorée, ses jardins paysagers exubérants et ses trésors de l’architecture baroque et Belle Époque. À lire dans écoute 13/25.