Les plus belles boutiques parisiennes

Debauve & Gallais

30, rue des Saints-Pères (7^e arrondissement)​

1779. hier: geplagt von​En proie à des Kopfschmerz​maux de tête, Marie-Antoinette hier: verschmähen​boude ses médicaments dont le goût la anwidern​révulse. Sulpice Debauve, pharmacien du roi, mélange alors le Arzneimittel​remède à du beurre de cacao. Le premier chocolat à knabbern, zerbeißen​croquer était né. Plus tard, la maison Debauve & Gallais fournit Napoléon I^er (qui adore les karamellisierte Mandel mit Schokoladenüberzug​croquamandes), puis devient en 1819 le Hoflieferant​fournisseur attitré de la cour de France, hier: ergötzen​régalant les rois Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe. Le Großherzog​grand-duc de Russie, Marcel Proust ou Simone de Beauvoir sont parmi les clients historiques de la maison. C’est donc un peu d’Histoire de France que l’on inhalierenhume en entrant dans cette boutique vert sapin, tenue par le neuvième descendant des fondateurs. On peut même goûter des chocolats tels qu’ils étaient fabriqués en 1780.​

Galerie Lafayette

40, boulevard Haussmann (9^e)​

Le plus célèbre des grands magasins parisiens trône en majesté sur le boulevard Haussmann. À Noël, la façade illuminée et les la vitrine animéehier: sich bewegende Schaufensterdekoration​vitrines animées font la joie des enfants. Mais c’est à l’intérieur que l’on ouvre grand les yeux. Les trois étages erinnern an​évoquent un Theaterkulisse​décor de théâtre avec leurs balcons dorés réalisés par Louis Majorelle. L’immense coupole Art nouveau, rénovée vor Kurzem​il y a peu, a été réalisée par le Glasmaler​maître verrier Jacques Gruber. Grandiose ! Le nez en l’air, on en oublierait presque de regarder les articles à vendre (ou à acheter). Ici, les clients deviennent touristes… Les marques les plus renommiert​prestigieuses de la mode, du Wellness​bien-être, de la bijouterie et de la décoration sont représentées. Les Chinois (les wichtigste,r​premiers clients étrangers) adorent, les Parisiens aussi. Aux beaux jours, déjeunez au restaurant saisonal​éphémère sur le toit-terrasse. Juste à côté, le Printemps, autre grand magasin, stolz zeigenarbore une coupole Art déco de toute beauté.​

E. Dehillerin

18-20, rue Coquillière (1^er)​

Situé à deux pas du Palais-Royal, ce spécialiste du matériel de cuisine (depuis 1820) a des airs de Fundgrube​caverne d’Ali Baba. Brillantes comme des Goldbarren​lingots d’or, des Kupertopf​casseroles en cuivre couvrent les murs. Les plats en inox, les Schneebesen​fouets de cuisine, les Sieb​passoires silbern glänzen​ont des éclats d’argent. Ici, on trouve de tout. Une Sirupkessel​bassine à sirop en cuivre ? Une Kotelettklopfer​batte à côtelettes ? Une Frittierlöffel​araignée à friture ? Il suffit de lever les yeux. Le magasin attire tous les professionnels de la restauration. Et ça ne date pas d’hier. On a retrouvé un Wasserbadschüssel mit Stiel​bain-marie à queue signé Dehillerin sur l’épave (f)Wrack​l’épave du Titanic. Le Passagierschiff​paquebot Normandie, l’Élysée et le restaurant Lapérouse ont aussi compté parmi les clients de la maison Dehillerin. Aujourd’hui, la boutique appartient toujours à la famille.​

Les magasins de la rue Saint-Honoré

Rue Saint-Honoré (1^er)​

De la Comédie-Française à l’église de la Madeleine, la rue Saint-Honoré rassemble une longue série de boutiques chic à l’ancienne. Au 233, ne manquez pas celle du Kofferhersteller​malletier E. Goyard. Depuis 1853, on vend ici des malles réalisées dans les règles de l’art par les artisans maison. Malle à champagne, malle à thé, malle de polo, malle à vélo, malle de jardinier, malle à pique-nique… On peut même s’offrir des malles maßgefertigt​sur mesure, telle la malle-bureau de Sir Arthur Conan Doyle. 200 mètres plus loin, au 334, arrêtez-vous devant la Lederwarengeschäft​maroquinerie B. Biberon & Fils. Sur la Auslage, Vorderfront​devanture verte, flanquée de lettres dorées sur fond noir, on peut lire : « À François I^er ». Que vient faire ici le vainqueur de la bataille de Marignan ? das weiß der KuckuckMystère et boule de gomme !​

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Passementerie Declerc

15, rue Étienne-Marcel (1^er)​

Les bijoutiers le filFaden, Garn​du fil ! Les passements sont ces ornements appliqués sur les tissus, les rideaux, les coussins, les fauteuils : Raffhalter mit Quasten​embrasses à gland ou Docht-Raffhalter​à mèche… La maison Declercq s’est fait une spécialité de cet artisanat depuis 1852. La boutique est d’ailleurs située dans un ancien quartier de Weber​tisserands et de Kurzwarenhändler​merciers. Le magasin den Umweg lohnen​vaut le détour : lustres en Pappmaschee​papier mâché doré, grande table de tisserand, métier à tisser. Et derrière les vitrines, une collection unique de Besatz(stoff)​passementeries de l’époque de Louis XIV. La maison Declercq travaille régulièrement pour les châteaux de Versailles (les Stab​tiges des lustres de la Spiegelsaal​galerie des Glaces, les embrasses…), de Fontainebleau et de Chantilly. l’émerveillement (m)Staunen, EntzückenÉmerveillement garanti !​

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Épicerie G. Detou

58, rue Tiquetonne (2^e)​

G. Detou, du nom du Gründer​fondateur Gérard Detou, s’entend : « J’ai de tout » [ʒedətu]. C’est vrai qu’on trouve de toutalles​de tout chez ce grossiste-Lebensmittelhändler​épicier tout droit sorti des années 1950 : des conserves, des huiles rares, des Sardelle​anchois de Collioure, des la quenellelänglicher Kloß​quenelles de Lyon, du Stopfleber​foie gras du Périgord, des Haselnuss​noisettes du Piémont… Le chef Guy Savoy aime y acheter, entre autres, des rillettes d’huîtres de Bretagne. L’adresse est aussi réputée pour ses Backwaren​produits à pâtisserie : fruits secs, chocolats professionnels, im Einzelhandel​colorants, pâte de pistache (pratique pour les macarons), vanille de Madagascar… Ces produits sont vendus au détail à Großhandelspreis​prix de gros, donc moins chers. Les gourmets à la recherche de produits rares être aux angesim siebten Himmel seinseront ici aux anges !​

L'l’officine (f)Apotheke​Officine Universelle Buly 1803

6, rue Bonaparte (6^e) ; 45, rue de Saintonge (3^e) ; 19, rue Vieille-du-Temple (4^e)​

Un voyage dans le Paris de Balzac… Le parfumeur Jean-Vincent Bully a d’ailleurs inspiré au grand écrivain son roman César Birotteau. Apothicaire et parfumeur, Bully fabriquait des produits cosmétiques réputés, tels les célèbres « vinaigres aromatiques ». La bourgeoisie européenne s’arracher qcsich um etw. reißen​se les arrachait. En 2014, l’hier: Marke​enseigne renaît. Le décor d’époque restauriert​a été restitué à la perfection : boiseries, Ladentisch​comptoirs en marbre, Glas​bocaux de pharmacien, terre cuite italienne au sol… coup de cœur pourCoup de cœur pour l’officine du 45, rue de Saintonge avec ses vitrines eingelassen​encastrées dans le plafond et son bar qui fait revivre l’esprit mondain du Grand Café Tortoni, bien connu de… Balzac. Les produits de beauté ont un délicieux parfum rétro : poudre de Pflaumenkern​noyaux de prune, lait virginal, huile antique au miel d’Angleterre, macérat de Lilielys blanc…​

Écoute vous invite à pousser la porte des plus belles boutiques parisiennes dans son numéro 9/23.