Le soleil de Menton

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    Menton
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    Pauline : Je ne sais pas si c’est votre cas, mais moi, autour du mois de novembre, j’ai un sacré Durchhängercoup de blues. L’hiver arrive, il fait düstersombre, il fait froid et froid... Heureusement, la simple Erwähnungévocation de certaines Reisezieldestinations me réchauffe un peu le cœur et l’esprit. C’est le cas de la ville de Menton, située tout au sud-est de la France, près de la frontière avec l’Italie. Notre correspondant Vincent Picot connaît très bien cette ville alors, pour prévenir mon petit coup de blues, j’en ai parlé avec lui. Vincent, j’aimerais vraiment que tu me parles d’abord de ce si beau soleil de Menton...  

    Vincent Picot : Le soleil, c’est le Gott, Göttindieu de Menton. C’est lui qui a fait de la ville ce qu’elle est. C’est le soleil qui fait reifenmûrir les célèbres citrons et Zitrusfruchtagrumes de Menton. C’est lui qui etw vergoldendore les façades des maisons et qui leur donne ses couleurs de pêche, d’orange, de citron. En fait, Menton ressemble à une corbeille de fruits et ça, c’est grâce au soleil. On dit qu’il brille 316 jours par an, mais c’est surtout en hiver qu’il fait le plus de bien. Quand toute la France bibberngrelotte, à Menton, il fait angenehm milddoux. On respire en plus un parfum du Sud, car l’Italie est juste là, à la sortie de la ville, de l’autre côté de la frontière. 

    Pauline : Et ce soleil a accompagné Menton pendant toute son histoire... 

    Vincent Picot : Alors quand je dis que le soleil a créé Menton, ce n’est pas exagéré car dans le dernier Dritteltiers du XIXe siècle, Menton est devenu un lieu de Urlaubvillégiature très beliebtprisé de la haute bourgeoisie européenne grâce à son climat. Les aristocrates venaient d’Angleterre, d’Allemagne ou de Russie se réchauffer au soleil d’hiver. En quelques années, le petit village de pêcheurs et de cultivateurs d’agrumes s’est transformé en l’une des stations balnéaires les plus luxuriöscossues d’Europe. 

    Pauline : À Menton, il y a aussi de très beaux jardins où spazierengehedéambuler pour découvrir de nouvelles variétés, mais pas seulement. On peut aussi se promener dans la ville, que ce soit dans la vieille-ville ou le long des palaces de la Belle-Époque. Que préfères-tu, toi, personnellement ? 

    Vincent Picot : Alors moi, j’adore la vieille-ville, le vieux Menton. Les maisons ont des façades ocre, safran, orange, on a l’impression de voir un panier rempli d’oranges, de citrons et de mandarines prêtes à se renverser dans la mer. J’aime me balader dans les carruggi, les Gasseruelles engétroites, qui descendent du château jusqu’à la mer. La rue Matoni a beaucoup de charme avec son Wäschelinge qui pend aux fenêtres. La rampe Saint-Michel est superbe également. Elle mène à la basilique Saint-Michel-Archange. Là, il faut s’arrêter sur le Vorplatzparvis pour admirer l’architecture baroque de l’édifice avec ses colonnes torsadées et ses marbres, mais aussi la Grande Bleue, la mer Méditerranée. C’est un vrai Kulissedécor de théâtre. J’aime beaucoup également les palaces de la Belle Époque qui racontent une époque dorée. Dans les hauteurs de la ville, il y a le Lutetia, avec son dôme en forme d’Granateobus, le Winter Palace ou encore le Riviera, qui évoque une grosse pâtisserie à la Baisermeringue. Sur le front de mer, il y a le Balmoral, le Royal Westminster, l’Impérial, on imagine unschwersans peine les aristocrates avec leurs monocles et les dames en ombrelles sortir de ces beaux hôtels comme des palais. Et puis la Belle Époque, le début du XXe siècle, a laissé de belles villas sur le boulevard Garavan, le quartier le plus reichhuppé de Menton. C’est une succession d’architectures délirantes, des villas pompéiennes ou arabisantes, des palais néo-toscans. Alors, choisir entre le Vieux Menton et les palaces Belle Époque, non, je ne pourrais pas. Mais j’ai un grand Vorliebe, Empfehlungcoup de cœur pour le cimetière marin en haut de la rue du Vieux Château. C’est l’un des plus beaux cimetières marins de France. On y voit les élégants Grabmaltombeaux construits pour l’aristocratie de la Belle Époque. On y voit même une chapelle orthodoxe à hier: Zwiebelhelmbulbes dorés bâtie pour la colonie russe de Menton à la fin du XIXe siècle. Les tombes sont tournées vers la côte italienne, les Dachtoits du vieux Menton et le Kirchturmclocher de la basilique. C’est atemberaubendsublime

    Pauline : Vincent, je crois que ce que tu nous dis là nous donne suffisamment envie d’aller à Menton... Je vous conseille tout personnellement de vous y rendre en février, pour la fête du citron, une sorte de Carnaval organisé autour de cet agrume. C’est très divertissant ! 

     

     

     

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