Bretagne : la Pointe du Raz

    DIFFICILE
    Écoute 7/2025
    La pointe du Raz
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    Pauline : Si vous voulez découvrir une France sauvage et inattendue, il faut à tout prix vous rendre sur la fameuse pointe du Raz, en Bretagne. Notre correspondant Bertand Fizel a de la chance, parce qu’il y est allé pour écoute. Il y a rencontré Antoine Marhic, guide local, qui nous raconte pourquoi il aime tant ce lieu extraordinaire.  

    Antoine Marhic : Je suis Breton, hier: waschechtpur beurre. J’ai grandi à 50 kilomètres d’ici. Et en fait, ce que j’aime ici, c’est l’authenticité des paysages et l’authenticité des gens. N’importe où on pose son pied, n’importe où on pose son regard, il s’est toujours passé quelque chose. Et les gens ici, eh bien, ils aiment leur pays et ils aiment en parler. Et donc, eh bien, j’aime raconter ça. C’est vraiment ce qui me plaît, l’authenticité du paysage. 

    Pauline : Justement, ces paysages, ils ressemblent à quoi ? Pourquoi la pointe du Raz est-elle si spéciale ? 

    Antoine Marhic : On est au Endebout du bout du bout. Vous êtes sur une pointe, sur une Halbinselpéninsule, sur un endroit hier: wo es nicht weitergehtsans issue, mais ouvert, avec une ligne d’horizon qui vous montre un Leuchtturmphare, une île, tout un, tout un paysage en mouvement avec les, avec les Strömungcourants qui sont juste devant nous. Cette mer qui peut être là aujourd’hui très calme et demain très agitée. Il y a sans arrêt du mouvement et c’est ça vraiment qu’il faut s’imaginer ici. En plus, vous êtes en hauteur sur des falaises à 70 mètres de haut, dans un endroit maintenant complètement préservé et sécurisé. Donc vous ne hier: etw zu befürch­ten habencraignez rien par grands vents, à venir ici observer, sentir, voir. 

    Pauline : Antoine Marhic l’a dit, il aime particulièrement les habitants de la pointe du Raz. Il nous explique pourquoi, plus en détails.  

    Antoine Marhic : Ces gens-là, par la force des choses, ont su... Il y a une Demuthumilité ici parce que le mot dompter, le mot jdn zutraulich machenapprivoiser, ils ne marchent pas. Ils ont su s’adapter avec les éléments pour pouvoir, eh bien justement, vivre et survivre. Alors les hommes partaient beaucoup en mer. Donc c’est surtout les femmes qui géraient ici la vie de la cité, la vie de la société. Donc c’est très, très matriarcal. Mais ce n’est pas une Anspruch, Forderungrevendication, c’est souvent par rapport à la force des choses. Les femmes sont souvent représentées ici en Trauerdeuil parce que c’était ou un fils, ou un père, ou un oncle ou un mari, qui verschwindenétait disparu. Et donc par la la force des chosesZwangsläufigkeitforce des choses, il fallait continuer à die Familie ernährenfaire bouillir la marmite. Et donc tout ici est adapté, tout est, tout est raurugueux. Les gens ici sont, sont rugueux, mais plein d’humilité et plein d’ouverture. Et c’est des gens qui aiment leur pays et qui aiment partager, transmettre tout ça. Donc n’hésitez jamais à jdn ansprechenapostropher les gens. 

    Pauline :Parler aux Bretons de la pointe du Raz, voilà un bon moyen de pratiquer son français ! Merci à Antoine Marhic pour cet interview.