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    Le discours indirect

    MOYEN
    Écoute 2/2018
    café paris
    © Chalffy/iStock
    Von Chantal Nagat-Hoffmann

    Lisez les explications sur le discours indirect en français. Testez ensuite vos connaissances avec un exercice.

     

    On l’utilise lorsque l’on rapporte pratiquement simultanément les paroles d’autrui, comme par exemple, dans la traduction simultanée ou au téléphone. Le verbe qui introduit le discours indirect (dire, expliquer, préciser, etc.) est au présent. Celui de la phrase subordonnée est conjugué au même mode et temps que dans le discours direct.

     

    Madame Martin : « Je ne viendrai pas au cours demain. » (futur simple)

    Madame Martin dit qu’elle ne viendra pas au cours demain. (futur simple)

     

    A. La question totale

    C’est une question sans mot interrogatif, et à laquelle on ne peut répondre que par oui ou non.

    Dans la question indirecte au présent, la phrase subordonnée est introduite par si et, comme dans le discours indirect au présent, le verbe est conjugué au même mode et temps que dans la question directe.

     

    Monsieur Leblanc : « Vous êtes libres ce soir ? » (indicatif présent)

    Monsieur Leblanc demande si nous sommes libres ce soir. (indicatif présent)

     

    B. La question partielle

    C’est une question introduite par un mot interrogatif ou une locution interrogative, comme qui, quand, où, combien, quel(s), quelle(s)

    Dans la question indirecte au présent, on reprend le mot interrogatif ou la locution interrogative pour introduire la subordonnée.

     

    La voisine : « Quand reviennent-ils ? »

    La voisine demande quand ils reviennent.

     

    C. Le cas particulier de « qu’est-ce qui/que »

    Dans la question indirecte, on utilise seulement ce qui et ce que.

     

    L’employé : « Qu’est-ce qui vous intéresse ? Qu’est-ce que vous aimez faire dans votre temps libre ? »

    L’employé demande ce qui nous intéresse et ce que nous aimons faire dans notre temps libre.

     

    Lorsque les propos d’autrui ne sont pas rapportés simultanément mais ultérieurement, le verbe de la phrase principale est conjugué à un temps du passé et on doit modifier le temps du verbe du discours indirect. C’est ce qu’on appelle la « concordance des temps ».

     

    • Ainsi, si le verbe du discours direct est conjugué au présent, il est alors conjugué à l’imparfait dans le discours indirect au passé.

     

    Louise : « Je t’invite à ma fête. »

    Louise m’a écrit qu’elle m’invitait à sa fête.

     

    • S’il est conjugué au passé composé dans le discours direct, on emploiera alors le plus-que-parfait dans le discours indirect.

     

    Sylvie et Éric : « Nous avons pris un verre au café. »

    Sylvie et Éric ont raconté qu’ils avaient pris un verre au café.

     

    • S’il est au futur simple, il est alors conjugué au conditionnel présent dans le discours indirect.

     

    Le pilote : « L’avion décollera à 20h30. »

    Le pilote a dit que l’avion décollerait à 20 h 30.

     

    • S’il est au futur proche, c’est-à-dire composé du verbe aller au présent suivi de l’infinitif, le verbe aller sera alors conjugué à l’imparfait.

     

    Christian : « Je vais venir. »

    Christian a confirmé qu’il allait venir.

     

    • S’il est à l’impératif, on utilise alors l’infinitif précédé de de (et non pas de que) dans le discours indirect.

     

    L’avocat : « Asseyez-vous. »

    L’avocat nous a priés de nous asseoir.

     

    On applique la même règle de concordance des temps dans la question indirecte au passé. La syntaxe est la même que pour la question indirecte au présent.

     

    Le médecin : « Vous avez de la fièvre ? »

    Le médecin m’a demandé si j’avais de la fièvre.

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