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    Paris, ville moderne

    MOYEN
    Écoute 2/2021
    Les Halles - La canopée
    © Pierre Adenis/laif
    Von Camille Larbey

    Paris est comme un grand livre d’images qui évoluersich verändernévolue jour après jour. Nous vous proposons dans ce numéro de parcourirdurchblättern; hier: sich ansehenparcourir les dernières pages. Celles consacrées à l’architecture. Ces dix dernières années, la capitale a vu sortir de terre de nouveaux l’édifice (m)das Bauwerkédifices. Certains imposants, d’autres plus discrets. Grâce à eux, le paysage urbain ne devient pas une carte postale figé,e dans le tempsin der Zeit stehen gebliebenfigée dans le temps – le pire pour une ville qui se vouloirerscheinen wollense veut innovante. Bienvenue dans le Paris moderne. Bienvenue dans le Paris où les bâtiments d’aujourd’hui seront les monuments de demain !

    1. La la canopéedas Laub-, das KronendachCanopée des Halles (1er arrondissement)

    La « canopée » est la partie haute des arbres dans la forêt tropicale. C’est aussi le nom donné à la gigantesque couverture recouvrirbedeckenrecouvrant le forum des Halles, vaste centre commercial. dessiné,e parentworfen vonDessinée par les architectes Patrick Berger et Jacques Anziutti, elle ressemble à une feuille ondulersich kräuselnondulant doucement. « Nous souhaitions avoir une lumière diffuse, assez douce, explique Patrick Berger. Cela a donné lieu à une la couverturedas Dachcouverture faite de verre [...] » « Cela donne une canopée baigné,e de soleilsonnendurchflutetbaignée de soleil », se réjouirsich freuens’est réjouie Anne Hidalgo, la maire de Paris.

    Cette l’enveloppe (f)die Hülleenveloppe, constituée de 18 000 l’écaille (f) de verredie Glasschindelécailles de verre, abriterbeherbergenabrite également des commerces, une bibliothèque et un conservatoire de musique. Sa forme d’inspiration végétale offre une continuité horizontale avec le jardin des Halles. Quand on se promène sous cette canopée de verre et d’l’acier (m)der Stahlacier, on a l’impression d’être dans un hall d’aéroport avant d’embarquereinsteigenembarquer pour un voyage dans les les entrailles (f/pl)das Innereentrailles de Paris.

    2. La Samaritaine (1er arrondissement)

    Les Parisiens connaissent bien ce temple du shopping, avec sa grande la verrièredas Glasdachverrière, sa fresque monumentale, ses la ferronneriedie Kunstschmiedearbeitferronneries et ses nombreux escaliers. Au départ, la Samaritaine n’était qu’une simple boutique fondé,e pargegründet vonfondée en 1870 fondé,e pargegründet vonpar Ernest Cognacq. Elle occupa ensuite quatre magasins, puis un immeuble entier, puis deux, puis trois. Un immeuble Art nouveau fut construit en 1910, suivi d’un autre de style Art déco dans les années
    1920, pour contenirin Schach haltencontenir l’expansion de la Samaritaine. La fermeture en 2005, pour des problèmes de sécurité, vivre qc comme qcetw. wie etw. empfindenest vécue comme un le pincement au coeurder Stich ins Herzpincement au coeur. Plusieurs films utilisèrent le bâtiment à l’abandonverwahrlostà l’abandon comme le décordie Kulissedécor : Au Bonheur des ogres, Holy Motors, Nocturama…

    Bonne nouvelle : la Samaritaine fait son grand retour ! Après 15 années de fermeture et 750 millions d’euros de travaux, le mythiquelegendärmythique magasin situé au bord de la Seine rouvre ses portes. Outre les 20 000 mètres carrés de commerces, il accueille un hôtel de luxe, 97 logements sociaux, des bureaux ainsi qu’une la crèchedie (Kinder)Krippecrèche.

     

    La Samaritaine

     

    3. Bourse de Commerce-Pinault Collection (1er arrondissement)

    Quand, en 2014, l’homme d’affaires Bernard Arnault inaugurereröffneninaugura l’imposante Fondation Louis-Vuitton, son l’adversaire (m)der Feind, der Gegneradversaire numéro 1, François Pinault, ne pouvait pas rester inactif. Il possédait déjà une fondation d’art à Venise, mais il devait aussi être à Paris. Pour sa revanche, le milliardaire choisit la Bourse de Commerce, une ancienne le halle aux blésdie Getreidemarkthallehalle aux blés du XVIIIe siècle. L’architecte japonais Tadao Andō charger debeauftragen mitfut chargé de l’l’aménagement (m)der Ausbauaménagement intérieur de la rotonde. Il fit construire un grand cylindre dans l’atrium afin de mieux présenter les l’oeuvre (m) d’artdas Kunstwerkoeuvres d’art de la collection personnelle de François Pinault. N’oublions pas que la figure du cercle demeure très importante dans la culture japonaise. Tadao Andō espère que ce mélange entre architecture classique et minimalisme surprendra le public : « J’ai voulu créer un lieu qui interpelleransprecheninterpelle les visiteurs. Fait-on un pas vers l’avenir ? Vers le passé ? Ou au présent ? »

    4. Beaupassage (7e arrondissement)

    Avant son le réaménagementdie Neugestaltungréaménagement par les architectes Frédéric Bourstin et Franklin Azzi, aidés par le le paysagistehier: der Landschaftsarchitektpaysagiste Michel Desvignes, le passage reliant le boulevard Raspail à la rue de Grenelle et à la rue du Bac était un lieu sans vie. Pendant longtemps, il a même été fermé aux piétons. Jusqu’au jour où un le promoteur immobilierder Bauträgerpromoteur immobilier décide de le transformer pour en faire l’l’âme (f)die Seele, das Herzâme du quartier. Ce passage piéton à ciel ouvertunter freiem Himmelà ciel ouvert est désormaisnunmehrdésormais un temple chic pour les l’amateur (m)der Liebhaber, der Fanamateurs de gastronomie. On y trouve une boulangerie de Thierry Marx, une pâtisserie de Pierre Hermé, une la fromageriehier: das Käsegeschäftfromagerie de Nicole Barthélémy, les restaurants d’Anne-Sophie Pic et Yannick Alléno. soitdas heißt, alsoSoit un total de dix étoiles Michelin ! À l’entrée du boulevard Raspail, les piétons traversent… une forêt de carton de plusieurs mètres de long. Une oeuvre réalisée par l’artiste Eva Jospin. Sans aucun doute, ce
    Beaupassage ne pas avoir volé son nomseinen, ihren Namen zu Recht tragenn’a pas volé son nom.

    5. La cathédrale de la la Sainte-Trinitédie DreifaltigkeitSainte-Trinité (7e arrondissement)

    Avec ses cinq le clocher à bulbeder Zwiebelturmclochers à bulbes dorés, cette cathédrale orthodoxe tranchersich abhebentranche dans l’architecture classique de Paris. La construction faire polémiqueDiskussionen auslösena fait polémique : entièrement financée par la Russie, elle serait un l’outil (m)das Werkzeugoutil de propagande au service de Vladimir Poutine. Et peut-être même une base d’espionnage ! En effet, les le haut lieudie Hochburg; hier: die Dienststellehauts lieux du pouvoir français ne sont pas loin… L’architecte Jean-Michel Wilmotte a dû « parisianiser » cette cathédrale afin que l’édifice s’intègre dans le paysage de la capitale. Les façades sont en pierre de Massangis (de Bourgogne), la même utilisée pour le Trocadéro et le socle de la tour Eiffel. De plus, le le feuilletéetwa: die Lamellenfeuilleté de pierre et de verre sur les façades offre un aspect épuré,eschlichtépuré à l’ensemble. Le plus haut des cinq clochers culminer à…… hoch seinculmine à 37 mètres : le maximum autorisé par les règles de l’l’urbanisme (m)die Stadtplanungurbanisme au centre de Paris.

     

    La cathédrale de la Sainte-Trinité />

     

    6. Le siège du journal Le Monde (13e arrondissement)

    À quoi doit ressembler l’immeuble d’un célèbre le quotidiendie Tageszeitungquotidien ? À un cube aux formes incurvé,egekrümmtincurvées, répond l’agence norvégienne Snohetta. Depuis janvier 2020, les employés du Monde, ainsi que les autres titres (L’Obs, Télérama, Courrier International, La Vie, le HuffPost) appartenant au même groupe de presse, sont installés dans cet étonnant bâtiment. La façade être recouvert,e debedeckt sein mitest recouverte de 20 000 le panneau de verredie Glasplattepanneaux de verre, permettant des jeux de lumière au fil de la journéeim Tagesverlaufau fil de la journée. Le bâtiment enjamberüberspannenenjambe une esplanade de béton, comme un pont. Car un journal est comme un « pont » entre l’information et les lecteurs. Sous l’l’arche (f)der Bogenarche, une la multitudedie Vielzahlmultitude de LED qui brillent la nuit. Elles symbolisent, selon l’agence, « le le fluxder Flussflux en mouvement de l’information, à l’image deso wieà l’image de nuages ou d’étoiles se déplaçant dans le ciel. »

     

    Le Monde

     

    carte paris

     

    1. La Canopée des Halles
    2. La Samaritaine
    3. Bourse de Commerce-Pinault Collection
    4. Beaupassage
    5. La cathédrale de la Sainte-Trinité
    6. Le siège du journal Le Monde
    7. La Station F
    8. La Cité de la mode et du design
    9. Les tours Home
    10. L’hippodrome de Longchamp
    11. Le tribunal judiciaire
    12. La Philharmonie
    13. Paris-La Défense Arena
    14. La Seine musicale
    15. L’Institut Mines-Télécom
    16. Les appartements-maisons de Clichy-Batignolles

     

    Dans son numéro 2/21, Écoute vous invite à découvrir le Paris moderne. 

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